Accueil Sport Coupe du monde des clubs – Espérance-Al Sadd : 6-2 : En lettres d’or !…

Coupe du monde des clubs – Espérance-Al Sadd : 6-2 : En lettres d’or !…


Emmenée par un grand Hamdou El Houni, l’EST termine le Mondial en beauté à la cinquième place.


Stade international Khalifa. EST bat Al-Sadd : 6-2. (4-1 à la mi-temps). Buts de Hamdou El Houni (6’, 42’, 74’), Anis Badri (13’ et 25’ s.p.) et Sameh Derbali (87’) pour l’EST ; Baghdad Bounedjah (31’ s.p.), Hassan Al Ahaidos (49’ S.p) pour Al-Sadd.
Al-Sadd : Barsham, Ismail (Meguel 46’), Khoukhi, Salman, Hassan, Woo-Young, Gabi (El Hajri 57’), Al Haidos, Assadalla, Afif (Ali 77’) et Bounedjah.
EST : Ben Chérifia, Derbali, Chammam, Badrane, Chetti, Bonsu (Fadaa 82’), Coulibaly, Ben Romdhane (Ben Ghuith 55’), Badri, Ouattara (Khénissi 71’) et El Houni.
Expulsion : Abdelkarim Hassan (24’).

La revanche est un plat qui se mange froid. Huit ans après avoir perdu devant Al-Sadd en match d’ouverture de la Coupe du monde des clubs tenue au Japon, l’Espérance de Tunis a pris sa revanche hier en remportant une large victoire sur le score sans appel de 6-2.
Sans round d’observation, les «Sang et Or» ont annoncé la couleur dès la 2’ quand Ouattara servit en retrait El Houni parti sur la gauche et qui centra pour Ben Romdhane, mais le tir de ce dernier est dévié par Hassan en corner.
La deuxième action entreprise par l’attaque espérantiste fut la bonne : après une combinaison avec Badri, El Houni ouvra la marque d’un tir croisé au deuxième poteau (6’).

Un but précoce qui ouvrira l’appétit des Espérantistes. Sept minutes après l’ouverture du score, El Houni est revenu à la charge en servant sur un plateau Badri qui n’avait qu’à terminer le travail en logeant la balle dans les filets (13’).
Après avoir encaissé deux buts, les Qataris sortent enfin de leur réserve, mais le tir de Bounedjah est intercepté sans difficulté par Ben Chérifia (19’).
Une minute plus tard, l’arbitre du match accorda un penalty à l’Espérance après consultation de la VAR et pas seulement. Abdelkarim Hassan, qui a touché la balle de la main suite à un tir de Badri, s’est fait expulser. Le penalty a été transformé par Anis Badri (25’).

Un festival de buts !
L’attaque qatarie obligea également les défenseurs espérantistes à commettre l’irréparable en pleine surface de réparation à commencer par Sameh Derbali qui commit une faute dans la zone des 16 mètres. Penalty accordé à Al-Sadd et transformé par Baghdad Bounedjah (31’).
La réplique des «Sang et Or» ne s’est pas fait attendre. Suite à une action entamée par Ouattara qui servit Chetti, à son tour passa la balle à El Houni. Ce dernier, après avoir dribblé un défenseur d’Al-Sadd, est parvenu à tromper le gardien dans un angle fermé (42’).

Après la pause, les Qataris obtinrent un penalty suite à une faute commise par Abdelkader Badrane. Un penalty transformé par Hassan Al Ahaidos (49’).
Les Qataris sont parvenus donc à réduire le score une deuxième fois, mais toujours sur penalty. Et à vrai dire, on n’a pas vu grand-chose de la part d’Al-Sadd, notamment de son attaquant vedette Baghdad Bounedjah qui a vu Ben Chérifia lui barrer la route (59’). Plus tard, l’Algérien a été signalé hors jeu (68’).

Bref, l’attaque d’Al-Sadd et Bounedjah en particulier n’ont pas été au rendez-vous hier. Ils ont péché par leur inefficacité dans les 30 derniers mètres. Par ailleurs et hormis les deux penalties qui ont donné lieu aux buts d’Al-Sadd, Bounedjah et ses camarades de l’attaque n’étaient guère dangereux.

Du côté espérantiste, El Houni et ses camarades ont profité, par contre, des erreurs à répétition de la défense qatarie. Le Libyen est revenu à la charge à la 74’ pour loger la balle dans des filets vides.
Et Sameh Derbali, qui a causé un penalty, de se racheter : servi par Chetti, il prit le temps de contrôler son ballon avant d’adresser un tir puissant face auquel le gardien d’Al-Sadd, Barsham n’a pu rien faire (87’).
Et l’Espérance de Tunis de surclasser Al-Sadd, terminant cinquième mondial. Un festival de buts qui a donné lieu à une large victoire qui, du reste, est amplement méritée. Les «Sang et Or» ne pouvaient espérer mieux. Ils ont fini en apothéose le Mondial qatari.

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